ARTCHIPEL : Aï Kitahara, Kristina Sedlerova-Villanen, Wang Keping… Art contemporain en Centre-Val de Loire.

© ADGAP Paris - Volume suspendu-Soto Jesus Rafael- Centre Pompidou-MNAM-CCI -Dist. RMN-Grand Palais - © Georges Meguerditchian

La Région Centre-Val de Loire et le Centre Pompidou s’associent pour la première édition du festival ARTCHIPEL, qui se tient du 20 octobre au 5 novembre 2023.

Le festival ARTCHIPEL promet une vue effervescente et à 360° de l’art sur tout le territoire de la région Centre-Val de Loire. Un panorama artistique où se mêlent les murmures d’un brillant patrimoine, les proches échos de l’art moderne et les vives paroles de l’art contemporain. Offrant aux visiteurs, qu’ils soient locaux ou extérieurs, une plongée au cœur de 51 lieux dont certains sont habituellement fermés aux publics. ARTCHIPEL dévoile un kaléidoscope d’événements dans un maillage exceptionnel sur toute la région, dont plusieurs lieux accueillent des prêts du Centre Pompidou. Ateliers d’artistes, demeures d’écrivains, de compositeurs ou de peintres, centres d’art et musées, tout au long du festival, les publics pourront s’aventurer dans un périple artistique unique.

La genèse du festival ARTCHIPEL

Le 28 mars 2023, François Bonneau, président de la Région Centre-Val de Loire et Laurent Le Bon, président du Centre Pompidou, ont signé un partenariat visant à promouvoir l’art contemporain auprès du grand public en Centre-Val de Loire. C’est dans le cadre des Nouvelles Renaissances que le festival ARTCHIPEL s’inscrit avec une programmation riche d’actions pédagogiques permettant un large accès à l’art et à la culture.

Le commissariat de l’exposition a été confié à Anne-Laure Chamboissier, historienne de l’art et curatrice artistique. Elle invite les publics à poser un regard neuf sur une région trop souvent associée à son seul patrimoine historique. La région Centre-Val de Loire prouve ainsi qu’elle n’est pas qu’un vestige artistique aux beaux châteaux mais est aussi un vivier de création contemporaine.

Exposition et performance de l’artiste Wang Keping au Château de Chambord

C’est dans le célèbre Château de Chambord que Wang Keping, artiste chinois né en 1949 à Beijing et vivant depuis 1984 à Paris, dévoile une vingtaine de sculptures, aux formats plutôt imposants. En explorant avec grâce le thème intemporel du couple, notion qui lui est chère, Wang Keping vient s’inspirer du grand escalier de Chambord – composé de deux escaliers enroulés l’un au-dessus de l’autre. Reprenant à son compte la dualité de l’édifice, il présente sa propre vision de l’être double. 

Pour le festival ARTCHIPEL, Wang Keping réalise une performance, et donne vie à une nouvelle œuvre en sculptant en direct, sous le regard du public, quatre majestueux troncs de chênes, prélevés avec respect dans la forêt du domaine de Chambord. Ces sculptures, presque vivantes, riches de l’histoire des lieux, s’ajoutent à leurs pairs créés dans des essences variées – frênes, acacias, cerisiers, saules pleureurs, cyprès ou platanes – déjà exposés dans les salles du château. Wang Keping, en sculpteur virtuose, dont le matériau de prédilection est le bois, vient transcender le temps, et offrir une œuvre vivante, fusionnant le passé de Chambord à l’actuelle histoire de l’art contemporain, s’inscrivant dans les mémoires, telle une mélodie gravée dans le bois des siècles.

« Wang Keping tire constamment le meilleur parti des moindres nœuds, départ de branches, fourches… La puissance du regard de l’artiste est frappante. C’est dans l’arbre qu’a eu lieu la genèse des formes qui l’intéressent. Chaque morceau de bois semble avoir été d’abord visionné au creux de l’arbre qui l’a porté. Le bois change seulement de corps. »

Galerie Loft, dirigée par Jean-François Roudillon

En 2024, l’artiste Julien des Monstiers, également dans le parcours ARTCHIPEL, va lui aussi présenter une exposition au Château de Chambord. Découvrez les coulisses de l’expositions à venir.

Ouverture de l’atelier de l’artiste Aï Kitahara et présentation d’une œuvre inédite.

À 40 kilomètres du Château de Chambord, l’artiste Aï Kitahara, née en 1966 à Kanagawa au Japon, accueille les publics du festival ARTCHIPEL dans son atelier de Vallières-les-Grandes. L’artiste y dévoile le prototype de son œuvre intitulée « Frontière transparente« . Cette installation en verre transparent est décrite par l’artiste comme une fusion singulière entre sculpture, architecture, et ruine. Comptant environ 1800 pièces de verre, chacune reproduisant les dimensions traditionnelles d’une brique et pesant environ 2 kg, ce prototype recrée les contours de la confluence de la Loire et du Cher. Aï Kitahara métamorphose cette frontière naturelle en une muraille en ruine, dotée de hauteurs variées et de murs percés. Les visiteurs sont conviés à enjamber cette frontière ou à la suivre en son cœur.

Avec « Frontière transparente« , l’artiste poursuit son exploration des frontières, exploitant la transparence du verre pour permettre à chacun de contempler une frontière à travers une matérialisation, certes esthétique, mais surtout palpable. Ainsi, la perception de la frontière s’en trouve altérée. Cessant d’être immatérielle, elle transcende les simples représentations cartographiques pour devenir une réalité tangible : devant soi. Par cette œuvre, actuellement à l’état de prototype, Aï Kitahara souhaite créer une sculpture / performance évolutive, modifiant la forme à chaque exposition en fonction de la cartographie spécifique à la région où l’œuvre sera exposée.

« Frontière transparente » Aï Kitahara | Photo © Lucie Jean

Toujours dans son atelier de Vallières-les-Grandes, ouvert à l’occasion du festival ARTCHIPEL, Aï Kitahara expose un extrait de son œuvre « Evaporation« , constituée de gouttes d’eau en porcelaine émaillée d’un blanc nacré. Ces gouttes sont agencées sur un mur de manière à donner l’illusion que le liquide s’écoule vers le haut. À travers cette création, Aï Kitahara défie la gravité, incitant le spectateur à méditer sur la notion d’évaporation et sur la beauté de la matière en train de s’évanouir.

« Aï Kitahara joue sur les notions de pesanteur et d’apesanteur et ses œuvres convoquent une ambiguïté entre les espaces. »

Pauline Lisowski, critique d’art – extrait de son portrait Aï Kitahara

Enfin, profitant de l’occasion offerte par le festival ARTCHIPEL de faire venir les publics directement dans son atelier, où un poêle à bois renforce par sa chaleur la poésie du moment offert par les deux oeuvres exposées, Aï Kitahara présente une œuvre inédite, une installation in situ, au sein de son jardin. 

 « À travers une œuvre multiple, où se croisent installations, maquettes et dessins, Aï Kitahara poursuit une réflexion sur l’idée de frontière. Affirmant que « par ses limites, un espace protège en même temps qu’il emprisonne », l’artiste s’attache à représenter cet « entre-deux du dedans et du dehors », ligne visible ou invisible, tant symbolique et psychologique que physique. Souvent, ses œuvres (porte, mur, poignée, seuil) se donnent au regardeur comme des éléments mobiliers quotidiens apparemment familiers. Cependant, en les détachant de leur ancrage concret, Aï Kitahara crée de nouveaux espaces, mentaux plutôt que physiques : une « déterritorialisation » à partir de laquelle elle interroge et repense l’opposition entre inclusion et exclusion. »

Aurélien Vernant, historien de l’art et curateur, expert en architecture moderne et contemporaine.
Ecrit sur le rapport de Aï Kitahara avec les frontières

Notre coup de cœur parmi l’œuvre d’Aï Kitahara : ”Onze mètres carrés de frontière franco-belge”, réalisée en 2007, une imposante structure en fibre de verre et résine, représentant ligne frontalière entre la France et la Belgique. Les publics sont invités à déambuler ou à se poser sur cette surface irrégulière, où maintenir son équilibre est un véritable défi. La partie française forme le volume, entraînant ainsi les publics à se retrouver à l’extérieur de la France. Cette expérience immersive explore la véritable frontière que nombre d’occidentaux ne connaissent pas réellement.

Kristina Sedlerova-Villanen en résidence à l’Atelier Calder d’Alexander Calder 

Presque perdu dans les bois de Saché, en Indre-et-Loire, l’atelier de l’artiste Alexander Calder, simplement renommé Atelier Calder, accueille depuis 1989 nombre d’artistes en résidence. L’histoire débute en 1963, lorsque Alexander Calder décide de gravir les cimes de la vallée de l’Indre et d’y ériger un imposant atelier. Un bâtiment surplombant les paysages environnants, un édifice fait de pierres, aux arches élégantes et aux verrières déployées sur une quarantaine de mètres. Près de trois années passent avant que l’artiste et sa femme, Louisa James Calder, ne s’installent à Saché, dans un belle résidence cachée entre les arbres, imaginée par ​​l’architecte Jean-Claude Drouin, et inspirée de l’atelier.

C’est ici que Calder a connu une ascension fulgurante, rythmée par les commandes de plus en plus nombreuses et monumentales. C’est ici que Calder a déployé tout l’éclat de son génie, avec ses “Stabiles”, sculptures monumentales, pièces mythiques de l’art cinétique et de l’art moderne. Imaginées et façonnées à Saché, les “Stabiles”, fusionnant des plaques de métal rivetées entre elles, ont vu le jour en collaboration avec l’entreprise Biemont, installée à Tours. Une véritable histoire de territoire. 

Atelier Calder, à Saché | Photo © Sebastien Gaudard

Alexander Calder, qui meurt à New York, en 1976, à l’âge de 78 ans, presque sur scène – crise cardiaque le jour du vernissage d’une rétrospective de son œuvre au Whitney Museum of American Art – laisse derrière lui Louisa James Calder. C’est elle qui insuffle l’ultime vocation de cet écrin de création en faisant don du lieu à la France en 1989, avec une précision : ne pas en faire un musée, mais faire de l’Atelier Calder et sa maison, un lieu d’accueil pour les artistes. C’est ainsi que dans ce lieu, où Alexander Calder a transcendé les limites de l’expression artistique, donnant naissance à certaines des pièces qui reflètent le mieux l’art moderne, des générations d’artistes vont pouvoir continuer à faire vivre l’art, et peut-être aussi l’esprit Alexander et Louisa Calder.

Depuis 1989, l’Atelier Calder a pu accueillir de nombreux artistes, dont Marina Abramovic en 2001 ou encore Yazid Oulab en 2009 – artiste en collection adscite. Aujourd’hui, le programme de résidence artistique se déploie ainsi : sur une période de trois mois, les artistes bénéficient de l’accès total à l’atelier, de l’hébergement dans la maison d’Alexander et Louisa Calder, et d’un soutien à la fois technique et financier. L’Atelier Calder offre également aux résidents l’occasion de tisser des liens avec les artisans de la région, mais aussi avec les lieux culturels, qu’il s’agisse d’écoles d’art, de centres d’art, ou encore des musées et autres FRAC. Les artistes en résidences sont aussi sollicités lors d’ateliers pédagogiques à destination des scolaires.

Kristina Sedlerova-Villanen

Actuellement en résidence, de septembre à mi-décembre 2023, Kristina Sedlerova-Villanen accueille à l’Atelier Calder les publics du festival ARTCHIPEL, et cela tous les jours du vendredi 27 octobre au dimanche 5 novembre 2023, entre 14h et 17h – réservation obligatoire.

Kristina Sedlerova-Villanen est née en 1987 à Helsinki. Son travail s’articule entre installations, sculptures monumentales et dessins à échelle XXL. La matérialisation de ses pensées artistiques prennent vie à partir de matériaux naturels dégradables, parfois façonnés par la main de l’Homme.

Kristina questionne avec subtilité le monde actuel, ce que l’humanité en fait. Elle capte les relations complexes entre l’être humain et son environnement, qu’il soit naturel, artificiel ou technologique, pour en faire des œuvres. 

À l’Atelier Calder, Kristina Sedlerova-Villanen présente une réinterprétation de son fétiche : le chiffre, ou la forme, zéro : 0. La curatrice artistique Amanda Sarroff, parlait d’une pièce artistique de Kristina ainsi :

« Six zéros forgés dans la pierre, empilés avec précaution, l’un sur l’autre. La […] sculpture de Kristina Sedlerova-Villanen a été façonnée à l’échelle humaine : chaque zéro mesure environ 180 cm de long, et l’empilement totémique atteint une hauteur de 180 cm. À l’intérieur, le vide devient un lieu de cachette, une niche pour les corps, les ombres et les non-dits. La sculpture est taillée dans un marbre local, [une pierre vieille] de millions d’années. […] Ces six zéros sont assemblés comme pour construire un mur, mais les pierres révèlent des fissures et des failles dans l’empilement. En substitut de ciment, Kristina préfère remplir les crevasses avec […] une concoction éphémère d’eau sucrée. Si les pierres étaient pressées entre-elles suffisamment longtemps, et dans de bonnes conditions environnementales, la roche pourrait éventuellement se reformer. Cependant, Kristina Sedlerova-Villanen répare la pierre fracturée par du tendre afin de ne jamais la laisser guérir. »

Amanda Sarroff, curatrice artistique

Sur l’esplanade, où Calder exposait ses “Stabiles”, Kristina Sedlerova-Villanen présente aujourd’hui six zéros, dont un, volontairement inachevé, réalisé avec une entreprise locale. Ainsi qu’une paille géante, sur laquelle est gravée la phrase suivante : “Le jus de la terre est gratuit, mais toi ?

Notre coup de cœur parmi l’œuvre de Kristina Sedlerova-Villanen : “Don´t look back”, réalisée en 2018, qui représente parfaitement son approche de l’art. Constituée de deux monolithes, tous deux gros comme un humain, faits de sel naturel Sicilien, d’environ 6 millions d’années. “Don´t look back” est une pièce qui oscille entre sculpture et performance. Kristina Sedlerova-Villanen a disposé les deux blocs de sel sur une plage, laissant la mer et les conditions météorologiques les dissoudre. Ces sculptures salées évoquent deux êtres qui, ayant regardé en arrière, vers le passé, auraient été figées en statue de sel, comme Ado la femme de Loth l’aurait été après avoir désobéi à des anges. “Don´t look back”, œuvre magnifique et éphémère, a disparu dans la mer Baltique, en seulement 40 jours, augmentant légèrement son niveau de salinité.

Ettore Sottsass et Jesús Rafael Soto au Musée des Beaux-Arts d’Orléans

Pour cette première du festival ARTCHIPEL au Musée des Beaux-Arts d’Orléans, Anne-Laure Chamboissier et les équipes du musée ont entrepris de créer un dialogue entre le passé et le présent en choisissant le design comme fil rouge. Pour cela, le choix s’est porté sur deux artistes : 

Ettore Sottsass (1917-2007), architecte et designer italien, qui a révolutionné le design moderne en introduisant des couleurs vives, des formes audacieuses et des matériaux inhabituels. Cofondateur du groupe Memphis, un collectif de designers qui s’est opposé au design moderniste, Sottsass était également un concepteur d’intérieurs prisé, créant des espaces domestiques qui étaient à la fois fonctionnels et esthétiques. Avec ses collections des années 1970, notamment la Figuration Narrative, dont l’œuvre « Tempio Azurro » prêtée par le Centre Pompidou est présentée lors de l’exposition, les créations d’Ettore Sottsass témoignent d’une quête constante de valorisation de la céramique.

Jesús Rafael Soto (1923-2005), figure majeure de l’art cinétique, participant à l’exposition fondatrice Le Mouvement en 1955, aux côtés d’artistes tels Alexander Calder ou Marcel Duchamp. Son travail explore les notions de dimension et d’espace-temps. Dès ses premiers travaux, Jesús Rafael Soto manifeste son intérêt pour le mouvement, évoluant au fil des séries vers des effets optiques captivants, amplifiant ainsi l’aspect vibratoire et dynamique de ses créations. Le Musée des Beaux-Arts d’Orléans présente une pièce de la collection Pompidou, « Volume suspendu », dont Soto parlait ainsi : “Je me suis demandé ce qui arriverait si je pouvais me mettre à l’intérieur de la vibration.” L’œuvre est positionnée en contraste dans la salle dédiée à l’Abstraction lyrique, engageant un jeu visuel harmonieux avec « Étude » de Simon Hantaï et « 3.12.74 » de Zao Wou-Ki.

Agenda du dernier week-end du festival ARTCHIPEL

Jusqu’au 5 novembre, dans le cadre du Festival ARTCHIPEL en Centre-Val de Loire :

Ouvertures exceptionnelles d’ateliers d’artistes : 

2 et 3 novembre : 

  • André et Lulu Rozay et de Vassil Ivanoff.
  • Jacqueline et Jean Lerat,
  • Marie-David Géhin. 
  • Visites de la maison – atelier de Jacqueline et Jean Lerat, visites assurées par l’histoirien de l’art Jean-Roch Bouiller.
  • Cécile Le Talec. 
  • Ouverture et visite du Comité des C Hoses Concrètes et Union Pragmatique. 

4 et 5 novembre : 

  • Pauline Toyer et Celsian Langlois.
  • Aï Kitahara.
  • Élise Beaucousin.
  • Rémi Boinot.
  • Manuel Herreno Mejia.
Autres événénements : 
  • 4 et 5 novembre de 14h à 17h :
  • Rencontre avec l’artiste en résidence, Rémi Groussin – Mode d’emploi – Tours.
  • 4 et 5 novembre de 14h à 17h : Rencontres avec les artistes accueillis en résidence : Juanan Requenaet Matt Jacob, membre de Tendance Floue.- Zone i – Thoré-la-Rochette.
  • 4 novembre  à 11h et à 16h : Rencontre avec l’artiste en résidence Chau-Cuong Lê dans le cadre du dispositif LIGER – Maison Ligérienne de l’Image – Tavers.
Œuvres du Centre Pompidou : 
  • Œuvres  de Julio Gonzales, Brassaï, Serge Mouille et Valérie Belin – Musée des Beaux-arts – Tours. 
  • Exposition La figuration à l’envers d’Olivier Debré – CCC OD – Tours.
  • Œuvres de Max Ernst et Raoul Dufy – Musée de l’Hospice St Roch – Issoudun.
  • Œuvres de Manon de Boer et George Van Dam – Maison Dutilleux-Joy – Candes-St-Martin. 
  • Œuvre de Graham Stevens – Musée de l’école – Bourges. 
  • Exposition Manifestations Artistiques avec Marina Abramović, Jonathan Bablon,  Joseph Beuys, François Xavier Chanioux, Marie Dubois, Duane Hanson, General Idea, Florent Lamouroux, Ségolène Thuillart,  Anne-Lise Voisin et Brigitte Zieger – L’ar[T]senal – Dreux. 
  • Mille Feuilles de Michel Blazy – Château de Talcy – Talcy.
  • Œuvres d’Ettore Sottsass et de Jesús Rafael Soto – Musée des Beaux-Arts d’Orléans.
  • Œuvre de Jean-Pierre Laurens – Musée Charles Peguy – Orléans.
Expositions : 
  • Exposition de Wang Keping – Château de Chambord – Chambord.
  • Le sacré et l’intime avec J-S .Talbot, M.Talbot, P.Beye, J. et J.Lerat, E.Joulia, A.Rozay, Y.Mohy, A. de Vinck et C. Monchaussé – Musée de la Borne – Henrichemont.
  • Hors piste de Raphaël Meyer et Qui l’eût cru de Martin Lartigue – Centre céramique contemporaine La Borne (CCCLB).
  • Jeu libre de Claude Pasquer – Palais Jacques Coeur – Bourges.
  • Exposition Poulenc au centre de l’art – Le Grand Coteau – Noizay.
  • Exposition Un Vent permanent à l’intérieur de nous de Marco Godinho – Les Tanneries – Amilly.
  • Amnésia d’Anne et Patrick Poirier à l’Hôtel Cabu – Musée d’Histoire et d’Archéologie.

Biographie de Wang Keping

Né en 1949 à Beijing, en Chine.
Vit et travaille à Paris, en France.
Membres du groupe Xing Xing

Expositions personnelles
  • 2022 :
    • Métamorphoses – Galerie Nathalie Obadia, Paris 8 (15 janv. – 12 mars)
    • Wang Keping à l’oeuvre – Musée Rodin, Paris (3 mai – 5 juin 2022)
    • Carte Blanche – Musée Guimet MNAAG, Paris (nov. 2022- mars 2023)
  • 2020 : Les Oiseaux – Domaine de Chaumont sur Loire
  • 2019 : Stars Forever Stars – 10 Chancery Lane Gallery, Hong-Kong
  • 2018 :
    • Sculptures sculptées – Galerie Nathalie Obadia – Paris
    • Simplicité, nature, sensualité – Galerie Nathalie Obadia – Brussels
  • 2017 : Birds, Harmony of the Forest – 10 Chancery Lane Gallery, Hong-Kong
  • 2016 : Wang Keping, Galerie Zürcher, Paris
  • 2015 : Wang Keping, 10 Chancery Lane Gallery, Hong Kong
  • 2014 :
    • Musée Cernuschi, dans le cadre d’un partenariat avec Art Paris Art Fair
    • Wang Keping, Ullens Center for Contemporary Art (UCCA), Beijing
  • 2013 : Zürcher Studio, New York, USA
  • 2012 :
    • Wood Felsh Form Nothingness,10 Chancery Lane Gallery, Hong Kong
    • Galerie Dumonteil, Shanghai, Chine
    • La Galerie Zürcher, Paris, France
  • 2011 :
    • Artistes chinois à Paris, Musée Cernuschi, Paris
    • Eternal Smile, Solo Show, 10 Chancery Lane Gallery, Hong Kong
    • Solo Show, Eternal smile, Galerie Magda Danysz, Paris, France
    • Eternal smile, Solo Show, Magda Danysz Gallery, Shanghai, Chine
    • Blooming in the Shadows, China Institute in America, New York, USA
    • Zürcher Studio, New York, USA
  • 2010 : La Chair des forêts, Musée Zadkine, Paris, France
  • 2009 : Wang Keping, 10 Chancery Lane Gallery, Hong kong
  • 2008 : Works from 1979-2006, He Xiangning Art Museum, Shenzhen, Chine
  • 2007 :
    • 10 Chancery Lane Gallery, Hong Kong, Chine
    • Duhamel Fine Art, Paris France Gallery Lasés, Paris, France
  • 2006 :
    • 10 Chancery Lane Gallery, Katie de Tilly Contemporary Artists, Hong Kong
    • La Galerie Zürcher, Paris, France
  • 2003 :
    • Galerie Zürcher, Paris, France
    • De Tilly-Blaru Gallery, Hong Kong, Chine
  • 2001 :
    • La Galerie Zürcher, Paris, France
    • De Tilly-Blaru Gallery, Hong Kong, Chine
  • 1999 :
    • Galerie Jacques Barrère, Paris, France
    • La Galerie de l’IUFM, Lyon, France
    • Galerie Zürcher, Paris, France
  • 1997 :
    • Alison Fine Art, Hong Kong, Chine
    • Artist in Residence, The Hong Kong University of Science and Technology, Hong Kong
  • 1996 : Etan Cohen Gallery, New York, USA
  • 1995 : Galerie Zürcher, Paris, France
  • 1994 :
    • At Work Gallery, Chicago, USA
    • Museum für Kunsthandwerk, Francfort, Allemagne
    • Künstlerhaus Mousonturm, Francfort, Allemagne
  • 1993 :
    • Galerie Zürcher, Paris, France
    • Aidekman Art Center, Boston, USA
    • Chinese Modern Art Center, Osaka, Japon
  • 1992 : Salle Saint-Jean, Hôtel de Ville de Paris, France
  • 1991 :
    • Galerie Zurcher, Paris, France
    • Galerie Leuenberger, Zürich, Suisse
  • 1990 :
    • Galerie Zurcher, Paris, France
    • Monte Gallery, Tokyo, Japon
    • Chine Forum, Zürich, Suisse
  • 1989 : Museum of Modern Art, Taiwan
  • 1988 :
    • La Galerie Thomas, Munich, Allemagne
    • Galerie Zürcher, Paris, France
  • 1987 : Art Waves Gallery, New York, USA
  • 1986 :
    • Galerie de Graaf, Chicago, USA
    • Galerie Zürcher, Paris, France
  • 1985 : Galerie Gérard Laubie, Paris, France

Biographie de AÏ Kitahara

Née en 1966 à Kanagawa, au Japon.
Vit et travaille à Paris et à Vallières-les-Grandes, en France.
Diplômes :
1986/90 : Université d’arts, Musashino, Tokyo
1990/93 : Ecole des Beaux-Arts de Grenoble
1993/94 : Institut des Hautes Études en Arts Plastiques, Paris
1994/95 : Post-Diplôme, Ecole des Beaux-Arts de Nantes

Expositions et interventions
  • 2022 :
    • Nomad Land, Le Garage, centre d’art contemporain, Amboise (exposition personnelle)
    • The Blind Lady (carte blanche, avec Elise Beaucousin), Paris
  • 2021 : Déplier, installation pérenne dans une maison privé, Cannes
  • 2020 :
    • Evènement « VIVRE UN JOUR DE PLUS », H Gallery, Paris
    • « Gravité III », installation pérenne dans une maison privée, Saint Ouen
  • 2019 :
    • « Antichambre », George V Art Center, Beijing
    • « Antichambre », Hôtel Nouvelle République, Pais (commissaire : Alta Volta + Rahma Kazham)
    • « Folding Cosmos », Maison Louis Carré, Bazoches-sur-Guyonne (commissaire : Miwako Kurashima)
  • 2017 :
    • « Réalités Invisibles », Station, Paris (commissaire : Sabrina BAKIS)
    • « Puissance 10 », Omnibus, Tarbes
    • YIA, stand de la galerie Bertrand Grimont, Paris
    • « Stories from no where », Centre d’art de Grenoble, Grenoble
  • 2016 : « Gravité II », installation pérenne dans un appartement privé, Paris
  • 2015 :
    • « Infiltrations », Centre d’art de Bastille, Grenoble et Campus universitaire, Saint-Martin-d’Hères
    • « Folding cosmos », Villa Savoye, Poissy (commissaire : Miwako Kurashima)
    • « Folding cosmos », Annantalo Arts Center, Helsinki
  • 2014 : « Moving territories », Galerie Duchamp, Centre d’art contemporain, Yvetot
  • 2013 : « Folding cosmos », (exposition itinérante) Museen Dahalem, Berlin (Allemagne), Moerenuma Park, Sapporo (Japon), The Kagawa Museum, Takamatsu (Japon)
  • 2012-13 : BF15, Lyon (avec Daphné Nan Le Sergent) (two persons’ exhibition)
  • 2012 : Art Paris, stand de la Galerie Bertrand Grimont, Paris
  • 2011 :
    • Art Basel, stand de l’éditions Fanal, Bâle
    • « Dérapage contrôlé », Omnibus, Tarbes
    • Drawing Now, stand de la Galerie Bertrand Grimont, Paris
  • 2010 :
    • Frac Centre, Orléans et CHD Daumezon, Fleury-Les-Aubrais (exposition personnelle)
    • When the place is moving, Galerie Bertrand Grimont, Paris (exposition personnelle)
    • Gallery Shimon, Yokohama (Japan) (exposition personnelle)
    • Fiac, stand de la Galerie Bertrand Grimont, Paris
  • 2009 :
    • When the place is moving, MA2 Gallery, Tokyo (exposition personnelle)
    • « Art tells the Times, works by women artists», Shiseido Gallery, Tokyo
    • « Nous ne vieilliront pas ensemble », Galerie Bertrand Grimont, Paris
    • Slik, stand de la Galerie Bertrand Grimont, Paris
    • Participation au 1% artistique en Seine-Saint-Denis (Candidat pré sélectionné)
  • 2008 :
    • Centre d’arts contemporains Bouvet-Ladubay, Saumur (exposition personnelle)
    • Sur le rempart – banc de corrélation, dans la ville de Sarlat (exposition personnelle)
  • 2007 :
    • How we divide the world, Shiseido Gallery, Tokyo (exposition personnelle)
    • Maison de La Boëtie, Sarlat et Lycée Pré Cordy, Sarlat (exposition personnelle)
  • 2005 :
    • « Par amour », dans le cadre de la Biennale de Lyon, Galerie Verney-Carron, Lyon
    • Faux Mouvement, centre d’art contemporain, Metz
  • 2004 :
    • « territoire » Festival, Le Vent des Forêts, Fresnes-au-Mont
    • KAIR, installation in situ, Kamiyama (Japan)
  • 2003 : Maquettorium pour deux personnes, smp, Marseille
  • 2002 : « l’Art aux Champs », Lycée agricole de Metz/Courcelles-Chaussy
  • 2001 :
    • Richard Foncke Gallery, Gent (Belgium) (exposition personnelle)
    • Mes Lieux de Transit, ArtProcess et chez Eriko Momotani, Paris (exposition personnelle)
  • 2000 :
    • « l’incurable mémoire des corps », Hôpital Chales-Foix, Ivry-sur-Seine
    • « wir richten uns ein », Richard Foncke Gallery, Gent
  • 1999 :
    • « des jours et des nuits », Galerie Françoise Vigna, Nice (avec Claire Maugais)
    • « About Leaving Home », Centre d’art contemporain, Saint-Priest
    • « des jours et des nuits », Galerie Françoise Vigna, Nice
    • « Bateau Laboratoire », Espace Bateau Lavoir, Paris
    • « Des jours et des nuits », Galerie Françoise Vigna, Nice
  • 1998 : « where I am », Galeria da Mitra, Lisbonne
  • 1997 :
    • « touching », Sagacho Exibite Space, Tokyo
    • « …pica en Frandre », La Capella, Barcelone
  • 1996 :
    • l’Autre Intérieur, Art Connexion, Lille (exposition personnelle)
    • « micro exposition », chez Eriko Momotani, Paris (exposition personnelle)

Biographie de Kristina Sedlerova-Villanen

Née en 1987 à Helsinki, en Finlande.
Vit et travaille à Helsinki, en Finlande, et à Bruxelle, en Belgique.
Membre de l’Association des Sculpteurs Finlandais depuis 2016.

Expositions personnelles
  • 2023 :
    • PASSENGER ELEVATOR avec Marjatta Oja, Sculptor Gallery, Helsinki, Finland
    • SUGARTRAP avec Sofia Okkonen, SINNE Gallery, Helsinki, Finland
  • 2022 :
    • MAIN COURSE, P////AKT, Amsterdam, The Netherlands
    • fleuve perdu, KULT XL Ateliers, Brussels, Belgium
    • ENTRANCE, Extra City Kunsthal´s chapel, Antwerp, Belgium
  • 2021 :
    • KOKONAINEN / my only friend radiodonta, Oksasenkatu 11 Gallery, Helsinki, Finland
    • FLIGHT MODE, Open Studios with Francesco Calé at Cité international des art, Paris, France
  • 2020 : becoming nobody, Lauttasaari Island, Helsinki, Finland
  • 2018 :
    • don´t look back, Eiranranta, Helsinki, Finland
    • which package would be good enough for you to love me with Andrey Bogush, Titanik Gallery, Turku, Finland
  • 2017 : NO GUARANTEE, MUU Kaapeli Gallery, Helsinki, Finland
  • 2016 : TAKE IT/БЕРИ ПОКА ДАЮТ with Sara Pathirane, Taiga-Space, Saint Petersburg, Russia
  • 2015 : Solomento 0 Everything, Sorbus Gallery, Helsinki, Finland
  • 2014 : LIFE ON EARTH with Emily Linda Al-Ghussein, Oksasenkatu 11 Gallery, Helsinki, Finland
  • 2006 : Bright Robot, Gallery Camera Obskura, Helsinki, Finland
Expositions collectivES
  • 2023 :
    • RING RING RING, Pal Project, Paris, France
    • Communal Enthusiasm, Jan van Eyck Academy, Maastricht, The Netherlands
    • Lavander Snows, La Traverse, Marseille, France
    • Studio XL, KULT XL Ateliers, Brussels, Belgium
  • 2022 :
    • Pori Biennale 2022 – Visitors, Helsinki, Finland
    • BIG WET 2.0, Water Tower, Karjaa, Finland
  • 2021 :
    • Le soleil rebondit chaque jour: Ping pong art event at Jardin des Arts, Paris, France
    • Question Mark, Park Tilburg, Tilburg, The Netherlands
  • 2020 :
    • Inner space, Grand Curtius Museum, Liège, Belgium
    • Outo Olo Art Space, Helsinki, Finland
    • big wet, Haukilahti Water Tower, Espoo, Finland
    • Old Sun, Art au Centre #3, Liège, Belgium
    • Van Eyck Open Studios, Maastricht, The Netherlands
  • 2019 :
    • HOMO MIGRANS, Ølgod, Denmark
    • Young Artists 2019, Kunsthalle Helsinki, Finland
    • Van Eyck Open Studios, Maastricht, The Netherlands
  • 2018 : Gravity seeks love, Exhibition Laboratory, Helsinki, Finland
  • 2017 :
    • Transfer 01, sound installation with Jani Anders Purhonen, Saint Petersburg, Russia
    • Wrong online biennale pavilion
    • Pienenergia -exhibition, Local Energy -artevent, Helsinki, Finland
    • Rethinking digitalization, Exhibition Laboratory, Helsinki, Finland
    • Materian kan(s)sa, Eemil Art Museum, Lapinlahti, Finland
    • samaalla vakavuudella, PAPU Galleria, Helsinki, Finland
  • 2016 :
    • Colombo Art Biennale, CoCA, Colombo, Sri Lanka
    • Techniques of Delusion, Exhibition Laboratory, Helsinki, Finland

Image de couverture :
© ADGAP Paris – Volume suspendu – Jesus Rafael Soto
Centre Pompidou – MNAM-CCI -Dist. RMN-Grand Palais
© Georges Meguerditchian